[left]Super, merci pour l'exemple !
Je trouvais que justement ça manquait sur le forum un bel exemple concret.
D'ailleurs je comptais aussi le faire pour les températures de surface dans ce post, maintenant que j'ai une balance et un thermomètre, en mesurant sur différents points pendant x heures. J'attends d'avoir une bonne occasion.
En tout cas mon poêle n'a jamais dépassé les 100 C° pour le moment, c'est sympa de voir ça. A priori une utilisation très raisonnable du poêle ce serait plutôt 60 degrés :-) (en tout cas c'est ce qui est conseillé pour ceux maçonné sans refracol).
Température de fumée
Ca me rassure, car j'ai des températures de fumées similaires.
Ca monte à 100 degrés mais rarement plus. Jamais plus de 125 degrés. (Jamais fait d'énormes feux non plus.)
Et ça redescend après relativement vite comme ici.
C'est bien, ça signifie que la chaleur est récupérée. Mais ça ne me semblait pas extrême, certains sur le forum atteignant tout de même 180 degrés. De mémoire David parlait aussi de 180 degrés, et 110 en cas de banc.
Le ramonage sera juge.
Encrassement
Intéressant aussi de voir que ton foyer est relativement peu encrassé.
Chez moi c'est noir... mais j'ai vu que je ne suis pas le seul.
Les gros feux nettoient ? Ou n'encrassent pas ?
Fin du feu et de l'arrivée d'air
Si j'ai bien le compris, le concept est que grâce au conduit encore chaud, les gaz continuent à d'échapper même après avoir coupé l'arrivée d'air.
Personnellement, je préfère couper un peu trop tard tant qu'à faire, pour ne pas étouffer violemment le feu. Et si je coupe tôt, rouvrir un peu plus tard l'arrivée d'air une minute pour aider à faire partir ce qui doit partir...
J'aimerais bien comparer plus précisément l'impact de ne pas couper du tout l'arrivée d'air et donc de refroidir le poêle. Mais il faut trouver l'occasion avec deux feux et deux situations grosso modo similaires.
Sans doute un jour où je tenterai des fruits séchés avec le poêle, une température douce et un courant d'air c'est top.
Régulation du tirage
C'est intéressant cette arrivée d'air réduite à 90% si tôt.
Pour le moment je laisse le tirage max, car en réduisant je ne constatais pas tellement de changement. Peut-être que je ne fermais pas assez ? (Il y a 14m de cheminée tout droit en 180, même si seulement la moitié supérieure est métallique.)
Je vais faire d'autres tests...
Ici il n'y a pas de boite à feu, je présume que ça entraine que le besoin de réguler le tirage est plus grand.
Impact d'un gros tirage
Pour réagir à la remarque de Clement04, voici une question et une réponse de David.
Question:
Si un plus gros tirage n'est pas dérangeant, est-ce que ça entraine tout de même plus de chaleur qui s'engouffre dans la cheminée et donc une performance moindre du poêle ?
Réponse de David:
"Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les rendements sont meilleurs lorsque le flux est plus rapide et les fumées de sortie plus chaudes car le foyer est plus chaud, donc les échanges thermiques supérieurs. Ce sont des cas de figure que l'on évite en ouvrant un peu moins l'arrivée d'air car ça envole les cendres, ce qui augmente les émissions de particules fines. De plus, ça sollicite plus les matériaux du poêle."
Dans le manuel, il est aussi dit qu'un très gros feu pourrait générer trop de CO, si le tirage n'est pas suffisant.
Bref, ma conclusion personnelle très probablement erronée, c'est que ne pas faire de feux de malade, c'est écologique (pour les particules) et économique (pour faire durer le poêle).
Mais faire un très gros feu plein de tirage resterait le plus efficace pour chauffer
(Quitte à remplacer la boite à feu par des plaques réfractaires sur le côté pour protéger le coeur de l'usure ?)
A mesurer... :-)
Mais bon, j'aime bien ma boite à feu, je vais la garder tant que j'arrive à me chauffer avec elle.
Même si cette double combustion reste également mystérieuse à mes yeux. Avec un trop gros tirage, pas possible de double combustion ? Et la double combustion n'est-elle pas censée aussi améliorer le rendement (efficacité), en plus de mieux bruler les gaz (écologie) ?